10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 05:07

Après plusieurs semaines de travaux, Camille est prêt à reprendre la mer et à découvrir de nouveaux horizons. Tous les travaux prévus ont pu être effectués. Un grand merci à mes neveux Charles et Quentin qui m'ont donné un précieux coup de main !

Le lave linge de 6kg a trouvé sa place dans le placard de la cabine avant tribord

Le lave linge de 6kg a trouvé sa place dans le placard de la cabine avant tribord

Montage de l'éolienne sur son matereau

Montage de l'éolienne sur son matereau

Poncées, vernies, les portes de placard sont remises à neuf

Poncées, vernies, les portes de placard sont remises à neuf

Nouveau trampoline à maille de 15mm, super confortable !!

Nouveau trampoline à maille de 15mm, super confortable !!

Tangonnet amovible avec sous-barbe en PBO et drisse de gennaker en dyneema.

Tangonnet amovible avec sous-barbe en PBO et drisse de gennaker en dyneema.

Le Code D de 110m2, ça booste !!

Le Code D de 110m2, ça booste !!

Nouvelle robinetterie, nouveaux miroirs, les salles d"eau font peau neuve !

Nouvelle robinetterie, nouveaux miroirs, les salles d"eau font peau neuve !

La nouvelle annexe. plus légère, plus résistante et plus maniable, 24 Nds avec le 18 CH !

La nouvelle annexe. plus légère, plus résistante et plus maniable, 24 Nds avec le 18 CH !

De nouvelles parures de draps pour la pointe avant

De nouvelles parures de draps pour la pointe avant

Mais aussi pour les cabines doubles

Mais aussi pour les cabines doubles

Le bateau est prêt pour de belles navigations.

Le bateau est prêt pour de belles navigations.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 17:30

Depuis début Août, Camille est en chantier et se prépare à vivre de nouvelles aventures. Finie la gestion-location, place au voyage !

Pour cela, le bateau subit quelques transformations et reçoit de nouveaux équipements pour gagner en confort, en autonomie et en performances :

- Une annexe neuve Highfield Ultralite 340 et son taud de protection

- Un panneau solaire supplémentaire pour porter la puissance à 440W

- Une Eolienne Silentwind 400W

- Un 2ème convertisseur 12V/220V de 1600 VA

- Un émetteur récepteur AIS

- Un lave linge 6kg

- Un Code D (compromis entre le gennaker et le spi asymétrique) de 110 m2

- Un nouveau gréement courant (drisses, écoutes)

- yaourtière, machine à pain, barcecue COBB, cocotte minute, la cuisine n'est pas en reste !

Rendez-vous à la toussaint pour une petite croisière en famille et début novembre pour l'installation de tous ces équipements.

 

Camille au carénage du Marin

Camille au carénage du Marin

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 06:00

Comme un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, découvrez sous forme de vidéo la très belle croisière que nous avons effectuée  du 24 au 31 mars vers les Tobago Cays :

 

One week above the clouds - 1ère partie

 



 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 20:58

Carte Woburn Bay

 

 

Woburn BayC’est Laurine qui vous parle de Grenade, à Woburn Bay. J’étais en train de fumer tranquillement une cigarette accompagnée d’un pastis, profitant de la brise pour rafraichir cette chaude heure de midi quand j’entends le bruit d’un grain, et je le vois, droit devant moi, à quelques mètres. Vite, on ferme les écoutilles. Le vent se met à souffler dur, et la pluie tambourine sur nos têtes. J’en profite pour commencer cet article, mais le voilà déjà fini, le grain. Tant pis, je continue. Alors nous sommes le 25… Hier soir nous naviguions de St Georges, la capitale de Grenade jusqu’à cette baie qui ne semble pas nous accepter. En effet, papa a passé une bien mauvaise nuit, l’ancre dérape, les grains fusent (personnellement, je me suis endormie comme un bébé et ne me suis réveillée qu’une fois pour arrêter la trombe d’eau qui me flottait dessus).

 

 


Rencontres2.jpgBon, pour raconter toute l’histoire il faut revenir quelques jours en arrière, à Carriacou. J’étais en train de me baigner, à Tyrell Bay, quand un bateau s’approche, 2 garçons dessus, qui me préviennent qu’une soirée doit avoir lieu au Lambi Queen ce soir (on était alors le 21). Après 2 semaines d’abstinence de fête, je décide cette fois d’y aller. Ils me précisent que l’équipage martiniquais de 2 catas, arrivés dans l’après-midi, doivent venir. Le dîner avalé et presque digéré, je me rends donc à la rencontre des jeunes désignés et leur demande s’ils se rendent bien au Lambi Queen.  Ils y vont, j’en prend quelques uns dans mon annexe (ils sont une quinzaine pour 2 annexes, je suis seule sur mon « big boat ») et on se rend, lampe frontale allumée, vers la plage pour beacher les annexes. Personne ne sait où est le Lambi Queen, mais nous nous guidons rapidement à la musique. Nous arrivons dans un petit bar dont on peut compter les occupants sur les doigts de la main. La troupe de Békés est la bienvenue ! Békés est le nom donné aux blancs implantés depuis plusieurs générations en Martinique. Moi, je suis une Zozo, une zoreille, ou une métro, qui débarque du continent. Ils sont tous supers, on danse et boit jusqu’à plus soif, avec les gens d’ici. Bref, une super soirée, qui s’est terminée sur un de leur cata, sous l’orage. Ils m’expliquent que tout les ans, les Békés, qui sont comme une grande famille en Martinique, organisent un SeaTrip dans les Grenadines. Cette année, ils ne sont qu’à 2 catas, l’année dernière ils étaient à 14 !!! J’imagine le carnage… avec envie ! Je pars me coucher à 4h et des brouettes en leur promettant d’essayer de convaincre l’équipage d’aller à White Island le lendemain, une île splendide parait-il. Le lendemain, pas besoin de convaincre qui que ce soit, c’était notre destination.

 

Rencontres1

 

 

Une fois mouillés, j’enfile PMT et pars rejoindre la joyeuse troupe au bord de la plage. Je vois de nouvelles têtes avec qui je fais rapidement connaissance. Plus tard, la famille débarque sur l’île, avec son lot de petits brénics qui viennent s’accrocher dans mon dos. Les autres sont ravis, des petites filles, c’est comme des jouets, on peut les lancer en l’air, ça rigole et en plus c’est mignon. Mais il est vite temps de partir, je dis adieu à mes nouveaux amis éphémères, et nous repartons à bord de Camille qui lève l’ancre pour Grenade.


Nous sommes le 22, nous quittons donc White Island et arrivons une looongue sieste plus tard à Halifax Harbour.

 

Sous-grenade.jpg

 

HalifaxComme son nom ne l’indique pas, c’est une baie sinistre, entrecoupée de fils electriques, tombés au gré de tempêtes, et notre seul voisin est… une épave. Après diner, pas rassuré par un feu non identifié sur la berge, le capitaine décide de lever l’ancre et de rejoindre St Georges, la capitale de Grenade.

 

L’arrivée de nuit est plus que tendue, le capitaine ne voyant rien dans le noir, et les feux n’étant pas très visibles… On arrive tout de même sains et sauf dans la marina du Lagoon, qui est en train de se transformer en complexe de luxe… Ca fait cher la nuit, surtout quand on se rend compte le lendemain qu’on pouvait mouiller à la sortie de la baie. Enfin, c’est ça de ne pas avoir de cartes à jour !

Saint-Georges est un coup de cœur, une ville toute escarpée autour de la baie, où domine le Fort Georges construit par les Français, et où cohabitent des batiments de tous styles et de toutes époques. Je dois le dire, ça fait du bien de retrouver l’ambiance citadine !


Au-ponton-St-Georges.jpg

 

Il faut du courage pour grimper les rues de St Georges ! C’est haut, et ils n’y vont pas quatres chemins pour tracer les rues ici. Nous tombons sur moult bâtiments aux vitres cassées, aux toits écroulés… Nous entrons dans une église à ciel ouvert, elle est quasiment en ruines, mais une femme rentre et continue de fleurir l’autel. Un peu plus loin, la Parliament House est dans le même état. Je prend une photo et une femme s’arrête : “are you interested by historical things in here ?” Elle m’apprend qu’il y a eu un ouragan en 2004 et que l’île a du mal à s’en remettre, elle-même, vivant à New-York aujourd’hui, collecte des fonds dans son université pour remettre en état l’église que nous visitions quelques minutes plus tôt. Elle a l’air d’aimer son île, et on la comprend !

 

Rencontres1-copie-1.jpgPlus tard, les filles sont fatiguées, je décide de rester en ville pendant que la petite troupe part à la piscine de la marina.

 

En haut, je rencontre Bertrand, un rasta aux dreads les plus longues que je n’ai jamais vu ! Elles lui arrivent aux chevilles. Après discussion, je lui propose de m’accompagner dans ma promenade. Bertrand (à prononcer Beurtron) est un phénomène, il salue une personne tout les 20m et semble connaître la moitié de la ville ! Après achat obligatoire de cartes postales (je dois en être à une vingtaine envoyée maintenant), on part vers le fort Georges, sur lequel Bertrand n’est jamais allé. Je lui demande pourquoi, il m’explique qu’il ne préfère pas s’approcher du poste de police qui trône maintenant au pied du fort. En tout cas, de là-haut, la ville est magnifique, un patchwork de couleur ! et de l’autre côté, la mer, à l’infini, ponctuée d’îles déjà visitées ou encore à découvrir.


St-Georges.jpg

En redescendant je m’arrête devant des tableaux aux couleurs chatoyantes, Bertrand m’explique que c’est un ami d’enfance, avec qui il était à l’école qui peint ça. Nous rentrons dans la galerie et je rencontre Freddy Paul, un peintre d’ici. Nous parlons des heures, de peintures, de couleurs, de poésies, d’architecture, de la vie… Il m’explique sa peinture, qu’il met toutes les caraïbes dans son travail, parce que ce sont ses racines, ce qu’il a dans le cœur, qu’il exprime directement à travers les scènes quotidiennes qu’il peint. Je tombe sous le charme, même s’il n’est pas sans se vanter d’avoir vendu 3 de ses tableaux à la famille royale d’Angleterre (rien que ça !) et d’avoir peint une scène pour des timbres qu’on trouve maintenant dans toutes les Grenadines. Bon, c’est vrai, il y a de quoi se vanter… Je retourne au bateau, plein de bonheur dans les yeux et dans le cœur.

 

St-Geoges-2.jpg

Le soir, à l’apéro, un vieux barbu nous accoste et nous demande si nous n’avons pas de livres à échanger, ou si nous ne somme pas intéressé par sa « machine à coudre ». Quelques mots plus tard, papa lui lance avec son tact habituel : « Bon ! Vous ne voulez pas monter, vous me donnez le tournis à ramer dans tous les sens ». Le barbu est en effet dans une vieille barcasse à rame et n’ose pas même s’accrocher à notre navire. Monté à bord, on apprend que le vieux barbu s’appelle Guy, il a 65 ans et est échoué à St Georges depuis que son bateau, de son propre plan, a été cycloné en 2004. Ce vieux bonhomme a tout quitté en métropole pour venir s’installer dans ces îles. Il n’est pas avare de ses histoires, qu’ils gonflent à tout va pour impressionner ou faire rire. Un sacré personnage. On comprend malgré ses fanfaronnades qu’il ne doit pas manger à sa faim tout les jours, même s’il n’est pas à court d’idée pour gagner quelques menues monnaies. On l’invite à dîner avec nous, il ne veut pas déranger, mais les filles viennent en renfort pour le convaincre de rester. Ils nous abreuvent de ces histoires pendant tout le repas, c’est un sacré bavard.

 

Voyage-aux-Isles.jpgIl nous apprend en deux croquis la navigation astronomique (au sextant), et me conseille une bonne dizaine de bouquins d’aventuriers en tout genre, navigateurs plus ou moins fou, d’histoires sur les îles. Je ne peux pas lui échanger mon bouquin du moment, 1984, car je ne l’ai pas fini. Mais quand, en partant, il me tend un pavé – Voyage aux Isles, chroniques aventureuses des Caraïbes 1693-1705, du Père J-B Labat - je me promets de finir 1984 dans la nuit pour lui apporter le lendemain. Couchée un peu tard pour ce faire,  d’ailleurs je vous conseille vivement ce livre d’anthologie si vous ne l’avez pas déjà lu, le réveil est difficile. Je repars à terre pour faire quelques courses de fruit et d’anti-moustique que nous n’avions pas trouvé la veille. Je profite de la clameur de la ville, j’aime l’ambiance, les gens se parlent d’un bout à l’autre de la rue, se saluent, de la musique fusent de partout, je me sens bien à St Georges et prend conscience que je suis réellement une citadine et que je ne pourrais m’épanouir que dans cette ambiance populaire. Une fois toutes les denrées trouvées (ce qui n’est pas évident croyez-moi !), je reprend l’annexe et pars à la recherche du bateau de Guy, il nous avait parlé d’un bateau vert en acier mouillé dans le Lagoon. Je n’ai pas de peine à le trouver, c’est un vieux bateau rouillé de partout, avec un bordel monstre entassé sur le pont (des récup’ qu’il espère bien vendre) duquel sort le Guy toujours barbu et bedonnant. Un grand sourire éclaire son visage, je me doute qu’il ne pensait pas me revoir. Je lui sors mon cadeau, puis s’en suit une interminable discussion sur la vie dans les îles, les femmes… Ah les femmes ! Il les aime les femmes ! Mais je coupe court car je dois rejoindre Camille pour le départ.   

Comme j’ai mis un peu de temps pour finir cet article, nous sommes aujourd’hui le 26. Hier nous étions à Grenville (nous avons quitté Woburn Bay vers 15h). Guy me disait la veille que Grenville a l’ambiance de St Georges d’il y a 40 ans.

 

En-route-pour-Grenville.jpgL’arrivée dans la baie est corsée, des récifs de coraux occupent la totalité de la baie, ne laissant qu’un chenal bien étroit et tortueux pour arriver à la zone de mouillage. On s’avance entre les déferlantes, c’est aussi beau que prenant.  La baie est magnifique, on mouille à côté d’une plage brune tout en longueur. Du bateau, on a l’impression que c’est minuscule, on a pas l’habitude, ici, c’est plat ! Je descend à terre avec Virginie, papa a mal à l’oreille, les filles préfèrent rester jouer à bord. On accoste au ponton, juste en face, c’est le Fish Market, un grand bâtiment recouvert de céramique. Les bateaux de pêcheurs se succèdent, retournés à terre, ou amarrés aux bouées. Quand on sort du port, on se rend compte de la pauvreté de l’endroit. Les bâtiments ne sont pas en bon état, comme toujours, nous croisons des ruines sur notre route.

 

Grenville.jpgMais nous sommes surprise, l’hypercentre est plus grand que ce que nous laissais deviner nos premières impressions. Il consiste en 2 rues parallèles ou se succèdent boutiques, banques, police station & co. La deuxième rue (par rapport à la mer), c’est le marché. Ici ce sont stands de culottes de toutes les couleurs, boutique de location de dvd, fruit et légumes. Comme toujours les gens nous hèlent dans la rue, hey beatiful, hey sugar, ladies, un homme me demande même mon numéro pour « qu’on se rapproche, et que je le ramène avec moi », je lui demande où, il me répond : « je ne sais pas ! tu habites où ? - en France – Ah la France ! ça me va très bien ! » Bon, si à 40 ans je suis toujours vieille fille, je sais où trouver mari !


Voilà, ce matin nous repartions en mer après avoir fait la clearance à Grenville, nous nous dirigeons maintenant vers Petit Saint Vincent, la navigation est très agréable, il fait soleil et il y a de l’air. Bonheur…

 

 

Albums photos associés

22 août - Tyrell Bay - White Island - Grenade

23 août - Saint Georges (Grenade)

24 août - Saint Georges - Woburn Bay (Grenade)

25 août - Woburn Bay - Grenville (Grenade)

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 20:07

Après deux jours passés entre Hillsborough et Sandy island, nous larguons la bouée sur laquelle nous sommes amarrés et mettons le cap sur Tyrell Bay, une baie magnifique d’après le guide Patuelli.

Y’a plus d’hélice hélas, c’est là qu’est l’os ! En effet pendant la manœuvre l’hélice ce prend dans la bouée voisine et nous voilà attachés par l’hélice, situation plutôt délicate.

Je plonge aussitôt pour frapper une amarre sur la bouée que nous venons de quitter et nous soulageons la tension sur l’hélice en reprenant l’amarre au winch.

Tyrell1Je replonge pour essayer de détortiller le bout de la bouée, en vain, la tension est trop forte. Je décide donc de couper le bout du corps mort et c’est juste ce moment que choisissent les « Park rangers » pour arriver ! Un coup de crawl pour aller se libérer de la bouée qui nous retient encore, on profite que les rangers regardent ailleurs pour monter la bouée scélérate à bord, une forte odeur de poisson envahit le carré…et nous voilà enfin partis.


L’adrénaline monte encore d’un cran quand je vois les rangers mettre le cap sur nous plein gaz. Se sont-il aperçu qu’il manquait une bouée ? Ouf non, ils changent de cap et se dirigent vers un autre bateau.

Tyrell2.jpgL’arrivée à Tyrell Bay est décevante, la baie est encombrée de bateaux, y compris un cargo tout rouillé et une énorme barge qui l’est pas moins.

 

Pendant que l’équipage fait la sieste, je continue le nettoyage des carènes au grattoir et à la brosse. On devrait avoir enfin des coques propres pour le retour en Martinique…

La descente à terre est tout autant décevante, pas grand-chose à voir ! On compense en se gavant de glaces, le tout rincé par une carib bien fraîche.

 

Tyrell3.jpg

On profite du retour au bateau pour aller visiter la mangrove de ‘The careenage’, là aussi on est un peu déçus, on ne voit pas d’animaux dans le fouillis végétal par ailleurs très beau.

 

Tyrell4.jpg

De retour au bateau, on constate que deux catamarans bondés de jeunes ont mouillé juste à côté de nous. Après le dîner, Laurine ne peut plus résister et part à leur rencontre voir s’il n’y a pas moyen de faire la fête. Malgré ses promesses de rentrer tôt, elle ne sera de retour qu’à 5H du matin… On se demande pourquoi je n’ai pas non plus beaucoup dormi…

 

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21 août - Sandy Island - Tyrell Bay (Carriacou)

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 17:29

C’est Laurine qui vous parle de Carriacou ! Où en était-on ? Mardi dernier (faisons genre on se souviens des jours…) nous avons largué les Frémont d’Issy à Saint-Vincent. Le soir même nous repartions pour Bequia, passer la nuit, avant de mettre le cap vers Carriacou le lendemain.

 

Carriacou4.jpg

 

Nous mouillons à Hillsborough, je tombe tout de suite amoureuse. L’endroit est magnifique, les maisons, toujours multicolores, se succèdent sur la côte. Un unique ponton sur pilotis se jette du centre ville, coupant la plage de sable blanc en deux. Mais pas de descente à terre à l’arrivée, petite soirée, tout le monde est fatigué.

 

Carriacou3.jpgJeudi, nous faisons nos premiers pas sur l’île. Pendant que papa s’occupe des formalités d’entrée (la clearance), qui ont d’ailleurs l’air d’un vrai parcours du combattant (on le quitte au poste de police, on le retrouve au bureau du début du ponton, où on entend lui dire qu’il faut maintenant aller au bureau d’en face… (bof, nous les français, on a l’habitude!…)), nous nous promenons le long de la rue principale.

 

 


 

Carriacou2.jpgCelle-ci longe la côte (d’où toutes les couleurs au bord de la plage !), nous pouvons apercevoir la mer quasiment entre chaque bâtiment. Je prend des photos, un homme s’approche alors : why do you photograph me ? – I take the city, you’re part of it ! –Oh ok, where are you from ? – France. – Oh, comment allez-vous ? (blah, blih, blah, blah…) Bon voyage ! Un homme très sympa, souriant à tout va, disant bonjour à tout le monde, que nous avons d’ailleurs rencontré à nouveau le lendemain. Mais n’allons pas trop vite, car maintenant il est temps de vous faire rêver un peu.

 

Bon, vers 16h30, après une après-midi à, disons le franchement, ne rien faire (que c’est bon…..), nous relevons l’ancre et allons s’amarrer à 5min de nav plus loin, à Sandy Island. Imaginez… un banc de sable, tout en longueur, environ 15m sur 700m avec une bande de végétation en son centre. , tout autour, une ceinture de corail.

 

Vite, j’enfile Palme-Masque-Tuba (PMT pour les intimes)  et part à la conquête de ce royaume qui s’offre à moi. Un moment de rêve, la meilleure plongée de ma vie, sous fond de coucher de soleil, une lumière magnifique… Ah ! ces moments où tu peux rester 10min, immobile, à fixer un petit bout de vie, un espèce de petit truc minuscule, dont tu ne connais ni le nom ni la raison, mais ce petit truc, je vous le dis, vaut au moins (je dis bien au moins !) un an de vie à Paris. Il y a les petits trucs, et il y a cette multitudes de poissons, chatoyants, étranges, un peu effrayants parfois, tous différents de formes, de couleurs, de motifs, qui nagent seuls ou en banc, tous synchronisés, on se sait trop comment… Ils nagent tous dans la même direction, en même temps, si tu fais la course avec eux, ils se forment en cercle autour de toi, banc argenté, banc bleu, banc tacheté… Après m’en être mis plein les mirettes, je remonte sur la plage. L’eau est dorée, le soleil se couche derrière Mabouya Island, une île à l’Ouest (logique…) de Sandy Island. La scène est un de ces moments qu’on ne vit pas tout les jours, la lumière, la mer, les pélicans qui plongent en duo, synchronisés au possible, vers leur proie invisible. Bref… sublime… 

 

Carriacou5

Aujourd’hui, vendredi, nous sommes retournés mouiller à Hillsborough, pour regagner terre où nous avons loué un 4*4 pour la journée. Nous avons ainsi pu faire le tour de l’île, sur des routes plus ou moins tracées…

 

Carriacou7.jpg

 


Le voyage fut assez sportif, surtout dans les chemins vallonnés, ou coupés par des pierre énorme déposée là vraisemblablement lors de pluies diluviennes. L’île de Carriacou est toute petite, on en a vite fait le tour, et c’est drôle de revenir ensuite au bateau pour se rendre compte qu’on ne peut discerner aucunes des routes empruntées, noyées dans la végétation. C’était une super ballade, de très beaux paysages…

 

Carriacou8.jpg

 

L’après-midi, nous revenons à Sandy Island, j’emmène les filles faire le tour de l’île en annexe pour laisser les parents profiter d’un cours répit, et explorer le monde sous-marin (enfin !) seuls. Nous découvrons un bassin naturel dans l’île, bordé d’un côté par la plage, de l’autre par des récifs où s’écrasent les vagues.

 

Carracou1.jpg

 

Céleste est aux anges, l’eau est chaude comme dans un bain, elle a pied partout, le bonheur quoi… Une espagnole vient alors nous voir et nous dit : Would you like to see little turtles ? Yes ! Of course ! On revient sur la plage, et la famille nous montre alors de toutes petites tortues sur le rivage, elles sont probablement nées hier. Les petites poussent des Oh qu’elles sont mignonnes – Ah mais qu’elles sont petites – Je peux la prendre dans ma main ? - Je profite bientôt du retour des parents pour prendre la poudre d’escampette à PMT vers mon royaume du fond du monde. Le soleil se couche à nouveau, mais cette fois, je pars le voir disparaître sur la mer en contournant Mabouya Island en annexe. Je pousse un peu plus loin voir les Sister Rocks, 2 pics rocheux à l’ouest, où je trouve une flopées d’oiseau en tout genre, que je reconnais de vue, mais dont je ne connais toujours pas le nom (tout comme les poissons d’ailleurs…).

 

Carriacou10.jpgJe reviens vers la côte de Carriacou et aperçoit une maison abandonnée, tout au bout d’une avancée rocheuse sur une pointe de l’île. Elle devait avoir une vue magnifique ! Je reste un moment dans le sillage d’un bateau de pêche qui rentre, puis retourne au bateau où je vous raconte maintenant mon histoire. Demain, nous partons mouiller à Tyrell Bay, où nous visiterons sans doute une mangrove…

A bientôt pour de nouvelles aventures !


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19 août - Farniente à Carriacou

20 août - Visite de Carriacou en 4x4

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 13:42

Hillsborough1.jpgQu’il est bon de ne rien faire !

Ce matin le réveil est difficile, il faut dire que les filles ont disputé un tournoi endiablé de crapette jusqu’à minuit. Et oui, la crapette a remplacé le tarot à bord de Camille. Ce qui n’empêche pas Céleste de réclamer « Tu fais une partie de tarot avec moi ? ». Elle maîtrise maintenant bien le jeu, sait quand il faut couper et met ses cartes à bon escient. Elle grandit vite !

 


Quand tout le monde est prêt, on part à terre pour faire la clearance et découvrir Hillsborough. Côté formalité, c’est moins simple qu’à Bequia, il faut faire 3 bureaux différents, d’abord l’immigration, ensuite les douanes (dans 2 bureaux différents…).


 

Hillsborough2.jpgOn paye une fois 75 $EC puis 45 $EC au bureau suivant, pas facile à comprendre… Au final ça coûte quand même 3 fois moins cher qu’à Bequia.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En arrivant à Hillsborough, on note tout de suite qu’il y a beaucoup moins de bateaux de plaisance. Des 6 bateaux au mouillage, on est le seul catamaran. Les autres sont des monocoques, des bateaux de voyage. Par contre quand on voit les monocoques rouler comme des pendules sous l’effet de la houle, on est bien content d’être sur un cata. De toutes façons, il sera difficile de revenir en arrière. Une fois qu’on a goûté au confort du cata, il doit être très difficile de repartir en croisière en monocoque !

 

Hillsborough3.jpg

 

 

 

 

 

 

Hillsborough est beaucoup plus petite qu’on ne l’imaginait. Par contre il y a une densité impressionnante de Superettes ! Une tous les 100m ! Il y a également beaucoup plus de choix qu’à Bequia ou Union et les prix sont beaucoup plus raisonnables. Mais bon, on n’a besoin de rien, il nous reste au moins deux semaines de nourriture, on avait prévu large !! On en profite quand même pour se gaver de glaces, ça commençait à nous manquer !!

 

Hillsborough4.jpg

Une fois rentrés sur le bateau on comate une bonne partie de l’après-midi avant de lever l’ancre pour Sandy Island, à 1 mille de là. Changement radical de décors, la houle a disparu, on est devant un banc de sable au ras de l’eau avec quelques palmiers, ça ressemble au paradis !

 

Hillsborough5.jpg

 

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19 août - Farniente à Carriacou


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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 21:55

L'équipage de Camille a émis un message de détresse Mercredi 18 août à 19H34 TU-4. La liaison VHF avec les gardes côte de Carriacou était de très mauvaise qualité mais il semble que le problème vienne des soutes. En effet, l'équipage a constaté qu'il n'y avait plus une goutte de rosé à bord. Ils vont donc être contraints de finir la croisière sur le côte du Rhône d'Hervé. Nous leur souhaitons bon courage, plus que 11 jours à tenir !


Dernière minute : une Frégate de type FREMM de la Marine Nationale s'est dérouté pour porter assistance à l'équipage de Camille. A son bord, quelques cubitainer de Côtes de Provence, de Billette et de Syrah. La frégate devrait arriver sur zone dans les 24 heures. Espérons que l'équipage tienne jusque là !

 

Avarie1

 

 

PS : La frégate FREMM, comme son nom l'indique, a été entièrement conçue par mon frère Stéphane FREMMONT. La touche M de son clavier ayant tendance a se bloquer explique le nom de la frégate...

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 15:40

Bon anniversaire Pépé !! de la part de tes 4 petites filles à bord de Camille et aussi bien sûr de ton petit dernier et de sa fidèle moussaillone. A cette occasion, tout le monde te remercie de m’avoir fait faire de la voile plutôt que du foot, on ne serait peut-être pas là où on est aujourd’hui sinon…


Bon-anniv-pepe1.jpg

 

A l’heure où j’écris ces lignes, nous naviguons entre Bequia et Carriacou, les vents sont favorables et on marche à huit nœuds de moyenne sur une mer calme, bref les conditions sont idéales et on devrait jeter l’ancre dans la baie de Hillsborough entre 15 et 16 heures.

Enfin on navigue à la voile ! La semaine avec Stéphane & Co a été marquée par du tout petit temps et on a rarement navigué sans les moteurs. On a retrouvé le vent dès notre retour de Saint-Vincent où on a déposé les Frémont d’issy là-bas pour un retour vers La Martinique en avion, ce qui nous permet de continuer notre périple vers le sud. Nous espérons y trouver des îles plus authentiques, moins conditionnées par le tourisme naval de masse…

On est maintenant en mode « Tour du monde », on va changer de rythme en restant plus longtemps aux escales, on va essayer de visiter un peu Cariacou et Grenade et pourquoi pas rencontrer d’autres familles parties faire le grand voyage, ça pourra toujours nous enrichir pour nos futurs projets.

 

Bon-anniv-pepe3.jpgCéleste commence à aller un peu mieux, ça faisait près d’une semaine qu’elle était fiévreuse entre 38 et 40°C avec d’abord la varicelle (merci Tonton Stéphane !), ensuite une otite avec un bouchon de cérumen récalcitrant et maintenant la diarrhée… 2 visites à l’hôpital et une visite chez le médecin plus tard, elle a fini sous antibiotique et la forme revient peu à peu.

J’ai moi aussi une otite mais j’ai l’habitude… sinon tout le monde va bien, les filles sont de plus en plus à l’aise sur le bateau, Cannelle plonge maintenant depuis l’étrave, Adélie fait des bombes en veux tu en voilà, bref elles s’éclatent. Laurine aussi a l’air heureuse sur l’eau, elle râle juste un peu quand on lui dit de ne pas laisser traîner ses affaires ou de ramasser son cendrier plein de mégots…

 

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Il est 15H30, on arrive à Carriacou. Virginie fait la sieste dans le cockpit, Céleste dans sa cabine, Laurine, Cannelle et Adélie regardent « Les triplettes de Belleville » dans le carré. Le bateau glisse sous le vent de Carriacou à 6 nœuds sur une mer plate, la vie est belle !

Voilà, on est mouillé. Le film vient de se terminer, les filles vont plonger. Plouf !

 

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18 août - Bequia - Carriacou

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 20:20

PitStop2.jpgC’est Laurine qui vous parle des flots entre Saint Vincent et Bequia. Le temps passe vite ! On est déjà mardi et il s’en est passé des choses depuis mon dernier article. Puisque Dimitri et Stéphane se sont déjà penché sur le blog, je vous épargne les nages avec tortues et poissons multicolores, l’empoisonnement, la tempête, les débarquements à terre, les ballades dans les rues multicolores et certes un peu défoncées. En tout cas, c’est un  coin du monde plus que charmant, colorfull, plenty of nice, smiling, laughing people comme j’explique à ceux que je rencontre au gré du hasard.

 

PitStop5.jpgJ’adore ces moments de rencontre, comme à Union où, attablés pour déguster des smoothies de fruits frais fait sous nos yeux, un petit garçon fait tomber son ballon à mes pieds. Je lui lance, il me le renvoie. Quoi de plus simple qu’un ballon pour mettre de la bonne ambiance ! Les filles nous rejoignent, le petit boy est aux anges, et la maman ravie !

Aujourd’hui nous somme remonté à Saint Vincent et avons accosté à Villa Beach pour déposer Stéphane, Dimitri et Corine à l’aéroport.

 

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J’en ai profité pour aller à terre trouver une post office. Je me suis perdue avec plaisir dans les rues, faisant exprès de ne pas prendre forcément les chemins qu’on m’indiquait pour flâner un peu. Les gens te disent bonjour quand tu passes, te font des grands sourire, c’est agréable. En marchant, j’entend une voix m’appeler : Hey girl ! Can I come and talk to you ? Of course ! je dis. Je rencontre ainsi Lucian (il me semble, j’ai une très mauvaise mémoire des noms), un garçon de mon âge gentil comme tout. On rejoint tous ses amis, Kévin, Antoinette, une fille avec un sourire jusqu’au oreilles, et d’autres qui flânent, jouent au billard, surfent sur facebook (eh oui, ici aussi !). Je leur explique que c’est vraiment agréable de rencontrer des gens comme eux, et qu’à Paris, les gens grognent tout le temps (un peu de cliché, ça ne fait jamais de mal…). Je demande à Lucian s’il y a des universités dans l’île, il me répond que non, qu’une fois le lycée terminé, les jeunes se mettent à travailler, ou à planter de la ganja et vivre de sa vente. Lui est poseur de vitre, il me dit qu’il travaille dur pour sa famille, et qu’il aimerait voir la France une fois dans sa vie, pour voir la Tour Eiffel, qu’il a vu à la télé et qu’il trouve magnifique.

 Il m’explique que par ici les études sont très cher, et que rare sont les jeunes qui peuvent y accéder (money money money…). Je lui explique à mon tour la chance qu’on a en France, de pouvoir étudier à moindre frais, et très facilement après le lycée. Ensuite nous sommes retournés au bateau pour prendre Cannelle et Adélie. Lucian nous a montré pas loin de notre mouillage, l’Indian Bay, une plage familiale où tout le monde se rejoint l’après-midi.

 

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Il salue effectivement la plupart des gens sur la plage. C’est le quartier il me dit, tout le monde se connait depuis l’enfance. Les gens rient en nous voyant passé, il se moque gentiment de Lucian qui a attrapé une « nice girl ». L’ambiance est détente. Mais le temps passe toujours bien vite, et il est temps d’aller chercher papa au ponton. (Papa qui fait d’ailleurs une drôle de tête en voyant ces 3 filles chéries accompagnées d’un bonhomme inconnu).

 

PitStop4.jpgAprès quelques remontrances de père (fais attention, tu vas finir violée dans un caniveau…), nous repartons vite pour Bequia, où nous arrivons à l’instant où j’écris ces lignes. Il est d’ailleurs temps d’aller jeter l’ancre !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

P.S : Je viens d’hériter d’un appareil photo numérique super chouette, la prochaine fois, il y aura des photos !

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