14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 20:00

LaCroisière1Déjà 6 jours sur Camille, le temps passe trop vite, et chaque journée est différente et remplie de belles images.

Aujourd’hui, un énorme grain nous a surpris après le déjeuner, à Tobago Cays, et il fallait faire bonne figure pour rassurer ces dames ! L’anémomètre (le truc pour mesurer la vitesse du vent) indiquait plus de 50 nœuds, et le vent soulevait un brouillard d’écume au dessus des vagues, c’était impressionnant. Tout le monde était content que le soleil et le calme reviennent ensuite.

Sinon, en vrac et à l’envers, j’ai aimé :

 - La petite ballade sur Union Island ce soir, ses maisons colorées, comme un Disney World cheap et miniature.

 

LaCroisiere2.jpg

 

- Les poissons et les tortues ce matin, ainsi qu’une raie qui évoluait lentement à 1 mètre de Corine et moi alors que nous palmions tranquillement.

 - La première expérience de Corine en PMT à Petit Tabac, et les jolis poissons multicolores dans le corail

 - Le départ de Bequia, le long des falaises trouées d’habitations troglodytes

- Le dispensaire où nous sommes allés consulter pour Céleste, qui avait mal aux oreilles, et la glace qui a suivi

 

LaCroisiere3.jpg

Bien sûr, il y a plein d’autres choses très chouettes : le premier plongeon le matin, les parties de Scrabble avec Dimitri, Ghislain et Laurine, la bonne humeur générale à bord de Camille, les repas qui nous rassemblent tous, les paysages qui changent chaque jour. Bref, même lorsque Ghislain râle un peu quand la manœuvre n’est pas effectuée à la perfection, où qu’il juge ma consommation d’eau un peu élevée, ça laisse des bons souvenirs, et on a envie de prolonger ces moments.

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 15:02

Journée classée n°1 dans mon top-ten du voyage sur Camille avec zoom sur Le moment fort : la découverte de Baradal et le retour mouvementé au bateau.

Une fois tout le monde débarqué de l’annexe, certains se jettent à l’eau pour observer les tortues marine tandis que d’autres s’aventurent dans les fourrés à la recherche d’iguanes.

 

Tobago1.jpg

 

Adélie, qui connaît déjà les lieux comme sa poche, me fait passer entres les cactus et les branches et nous trouvons facilement plusieurs bestiaux. C’est impressionnant de voir ces gros lézards grimper aux arbres et filer à toute vitesse quand nous approchons. Je me demande d’ailleurs comment ils peuvent vivre sur un si petit bout de terre. Il y aussi énormément de papillons et d’insectes, sans doute de quoi les sustenter !

La descente jusqu’à la plage est un peu fastidieuse, sous une chaleur écrasante, vite à l’eau !

La nage avec les tortues est incroyable. Je suis fasciné par la facilité avec laquelle elles avancent sou l’eau, la vitesse qu’elles arrivent à atteindre quand je pique une pointe et la façon qu’elles ont de reprendre leur air à la surface.

 

turtle1.jpg

 

Pris dans le jeu, je ne fais pas attention que le rivage est déjà loin alors qu’une pluie s’abat violemment. Tous les autres sont déjà remontés en catastrophe dans l’annexe et me ramassent en passant.

Une mini tempête souffle alors sur Tobago Cays. Le vent qui siffle, l’écume qui balaye la mer, c’est encore un moment inoubliable ! Un bateau vient même à s’échouer, il s’en remettra rapidement, avec l’aide d’autres touristes et d’un boat boy de passage.

 

Tobago2.jpg

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 15:00

DeCanouan.jpgCe matin, départ de bonne heure et pêche de ce qui semble être un thazard, découpé par Stéphane devant les lève-tard  qui mangent leur céréales. Le reste de la navigation se fait sans imprévus.

L’arrivée aux Tobago Cays est digne des paysages de carte postale : on voit clairement la barrière de corail, l’eau est turquoise (en fait, elle est vert sirop de menthe mais c’est beau quand même !) et l’île de Petit Tabac vers laquelle on se dirige est une plage de sable fin planté de cocotiers.

 

DeCanouan2.jpg

 

Après une longue et majestueuse PMT dans les coraux à nourrir les poisson-coffres, on vient flâner sur l’île. Ghislain et Laurine ramènent deux savoureuses noix de coco, je médite sur les problèmes du monde… Au loin, on aperçoit les « cars » de touristes, l’appareil photo à la main. Ils doivent nous envier, libres de nos mouvements sur notre grand bateau.

Les faibles fonds et la proximité des patates de corail nous empêche de passer la nuit ici, on rejoint alors la dizaine d’autres bateaux un peu plus loin, entre les îles. Petite erreur en essayant de prendre la bouée, les amarres tombent à l’eau et on a le droit aux rires des anglais d’en face ! Il fallait bien qu’il se passe un truc en ce vendredi 13 !

La soirée est agréable, un Time’s Up improvisé clôt la soirée : c’est une première pour Cannelle.

Puisque le ciel est bien dégagé, je tente la nuit sur le trampoline, à admirer les étoiles filantes.

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 03:47

BequiaDim2.jpgAujourd’hui grasse matinée (jusqu’à 7h-7h30) à Bequia, après une longue navigation la veille depuis Sainte-Lucie, que j’ai passé avachi dans le trampoline à profiter de l’air frais… Petit-déj histoire de se réveiller et à l’eau. Ici, on commence à voir une grande diversité de poissons, coquillages et autres crustacés. Rejoint par Laurine, on décide de pousser jusqu’à la petite plage, entourés de centaines de poissons argentés. Sur le chemin, on remarque l’annexe et tout le reste de l’équipage à bord, zut, c’est vrai que Céleste avait besoin d’un médecin pour son oreille douloureuse.

 


 

BequiaDim3.jpgEn attendant, on décide de faire un peu de prospection et c’est alors que survient le drame. Outrepassant mes instincts de pharmacien et succombant à la bonne odeur de ces petits fruits verts, nous nous empoisonnons allègrement à coup de mancenillier. Bon, c’est en fait le latex qui est toxique et pas tant les fruits, on aura juste eu le droit d’avoir la gorge en feu pendant le reste de la journée (une femme travaillant au resto d’à côté nous a conseillé l’eau sucrée, pas très concluant).

 

 


BequiaDim4Une fois les autres revenus avec un diagnostic de bouchon d’oreille et les gouttes ad hoc, nous empruntons l’annexe pour découvrir la ville, pendant que le déjeuner se prépare, hihi. J’ai trouvé la balade plus agréable que lors de la première escale à Sainte-Lucie : les gens sont très avenants sans vouloir autant nous ôter nos précieux EC $ à tout prix. Boutiques, bistros et marchés près des pontons ; habitations colorés, vieille église et son école en grimpant plus à l’intérieur, mais il est l’heure de revenir vers Camille.

 

Le début de l’après-midi est plein de rires avec Titouan, un petit breton de 5 ans qui cherchait des enfants avec qui jouer : il est arrivé tranquillement sur sa frite jaune, habitué puisque cela fait plus d’un an qu’il est sur les flots avec ses parents ! Entraîné par celui-ci, Cannelle et Adélie se sentent pousser des ailes et décident aussi de sauter depuis l’avant du bateau. C’est la bonne humeur et l’occasion de discuter avec la maman, arrivée entre temps, de leurs aventures. Enfin, le captain’ propose de filer à Tobago Cays avant qu’il ne fasse nuit.

 

 

BequiaDim5.jpg

 

 

Un peu juste : on stoppe alors à Canouan où on profite du soleil couchant pour taquiner le goujon Ghislain, Laurine et moi. On rentrera finalement bredouille, tant pis, ça ne sera pas le cas le lendemain matin !

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 05:08

LaurineCamille1.jpgC’est Laurine, qui vous parle de Bequia. Je suis arrivée en Martinique samedi à 15h30 HL (21h30 en France), accueillie à l’aéroport par un papa bronzé et sifflotant. Premières impressions, la chaleur est étouffante et l’air très humide. Enfin du dépaysement. J’ai rejoins la petite troupe au Marin, dans une maison dont ils profitaient déjà depuis une semaine. Surprise ! Le cousin Charles-A, fraîchement muté à Fort-de-France, débarque dans son nouveau 4*4. Sensation étrange de retrouver tout le monde à l’autre bout du monde ! La vue de la terrasse (et accessoirement de la piscine !) est magnifique.

 

Tout est verdoyant, les maisons sont à flanc de colline. Le relief est impressionnant par ici. Après 2 jours dans la maison, time to go : on remballe tout, les hommes vont faire les courses gargantuesques nécessaires à nos trois semaines de périple.

 

 

LaurineCamille2.jpgJe découvre le bateau, c’est gros, c’est grand, une vraie maison. Il y a l’eau courante et potable, des douches dans les cabines, le luxe quoi !

On part le soir même pour Ste Anne, un mouillage à 1/2h de nav du Marin. C’est bon, ça flotte, ouf ! Je goûte au bonheur de me baigner, là, dans la mer des Antilles. Ca change de la Bretagne !

Lendemain matin : on part avec Ghislain faire la clearance, formalité de passage d’un pays à un autre. Et c’est parti direction Sainte Lucie, l’île au sud de la Martinique.

 

 

Sur l’eau, les paysages sont magnifiques, on longe les côtes qui alterne falaises à pic et villages au creux des collines. De loin, les maisons colorées semblent empilées les unes sur les autres.

 

LaurineCamille3.jpg

Je me familiarise avec la navigation moderne, pas de carte maritime papier, la route se fait sur MaxSea, un logiciel informatique, et la nav est en pilotage automatique. C’est vrai que c’est idéal pour une navigation en famille, les petites sont aux anges, mais pour les sensations, il faut oublier. Il n’y a qu’à appuyer sur un bouton pour changer de cap. Bon, on hisse quand même la grand voile manuellement (ah bon ya pas de bouton ?). N’empêche que MaxSea, c’est bien pratique, c’est une carte maritime du monde entier, plus besoin de trier, sortir les 15 cartes nécéssaires, de faire le point toutes les 1/2h, là il n’y a qu’à zoomer et dézoomer, tracer la route au curseur et regarder ce qu’on a à faire. C’est toute de même assez déroutant au début, avec mes habitudes de « nav à l’ancienne » ! C’est quand même très agréable d’être sur l’eau, au final, la nav à l’ancienne ne me manque pas.

 

Quelque milles nautiques plus tard, on s’amarre à une bouée au large de la « ville » de Soufrière. Stéphane négocie une visite des sources d’eau chaudes de l’île avec un boat boy.

 

LaurineCamille4.jpg

 

C’est toute une organisation, le boat boy accoste les plaisanciers, leur propose des visites et négocie les prix, puis un taxi boy prend le relais, pour finir par le guide sur place. Ils se connaissent tous. Je trouve ça très bien fait, ils sont accueillants, souriants, très gentils. Le taxi boy fait ça depuis une vingtaine d’année maintenant, il me dit qu’il adore son job, qu’il rencontre des gens différents, de toutes les nationalités. Tu m’étonnes…

 

LaurineCamille5.jpg

 

(à suivre...)

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 03:00

Aujourd’hui on déménage. Mais d’abord on décide d’aller faire les course au François, à 40mn du Cap Macré, où Stéphane et Corine ont découvert un « Super Carrefour Market », « presque » comme en métropole, offrant beaucoup plus de choix que le Carrefour Market du Marin, notamment pour la viande et les produits laitiers.

3 heures plus tard, nous voilà de retour, le portefeuille allégé de 1000€…On remplit le frigo de la maison et le congélateur pour essayer de refroidir tout ça au maximum avant d’embarquer…

Pendant ce temps là, Virginie, Laurine et Dimitri ont bien avancé le rangement des affaires, on peut prendre notre dernier déjeuner à terre et profiter une dernière fois de la piscine (salée…..).

 

Retour1.jpg

On est tellement chargés qu’on doit faire deux voyages pour tout transporter jusqu’au bateau. Au deuxième voyage, on débarque sur le ponton avec nos sacs de congélation pour remplir les frigos du bateau et là horreur, le bateau a disparu ! Renseignement pris chez Punch, ils sont partis faire le plein de gasoil et effectivement, ils sont de retour quelques minutes plus tard, ouf !!

On peut enfin mettre tout ça au frais, par contre le bateau n’est pas prêt et on doit patienter pour enfin pouvoir monter à bord.

 

J’en profite pour faire l’inventaire et constate que ma poulie ouvrante de prises de ris n’a plus son mousqueton, GRRRRRRRRRRR !!!!!! Un mousqueton tout neuf qu’on avait acheté avec Hervé à Bequia. Après enquête, je m’aperçois que le locataire a mis un mousqueton au bout de la patte d’oie de mouillage (bon ok les non initiés ne comprennent rien, désolé !!), mais ce n’est pas MON mousqueton. Je le retrouve finalement dans l’annexe… Je retrace sans peine le déroulement des opérations. Le locataire a essayé de passer le manillon de la patte d’oie dans un maillon de la chaîne d’ancre mais ça ne rentre pas…(évidemment ce n’est pas dans ce sens qu’il faut le mettre…) alors il a cherché un mousqueton, il a trouvé celui de la poulie ouvrante (qui entre parenthèse est un élément majeur de la sécurité du bateau puisque sans poulie ouvrante on ne peut plus prendre de ris…), mais rezut, il est trop gros et ne passe pas non plus, alors il l’a échangé contre celui de l’annexe qui lui passe dans les maillons de la chaîne. Ça m’ENEEEERVEUUUU !!!!!

Passons sur la nourrice de l’annexe rendue à moitié vide, une bouteille de gaz en moins, la poignée avant de l’annexe arrachée, un rail de taud de soleil cassé, restons zen, ce n’est pas encore mon bateau…..

 

On dégouline, on est fatigués, Stéphane et moi on aimerait bien aller s’affaler sur les banquettes du Mango Bay, les femmes ne veulent pas, bref à 20H30 on décide de partir pour Sainte-Anne pour échapper à la chaleur du Marin, nous dînerons donc au mouillage. Heureusement qu’on commence à bien connaître le Cul de sac du Marin, pas évident de nuit avec toutes ces lumières ! Laurine découvre avec étonnement les joies de la navigation presse-bouton, avec le bateau qui bouge en direct sur l’écran de MaxSea.

Demain on part pour Soufrière Bay sur l’île de Sainte-Lucie.

 

Retour2.jpg

 

Albums photos associés

 09 août - Retour à bord

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 13:34

Bonjour à tous,

 

Les vacances à terre se terminent demain. Le blog reprendra dès mardi, inscrivez-vous à la Newsletter pour être prévenu par mail dès qu'un nouvel article est disponible.

 

On a hâte de retrouver Camille et surtout de fuir les moustiques !

 

A l'heure où j'écris, Stéphane est parti chez le médecin car il a le corps entièrement recouvert de boutons purulants, c'est affreux !


Je n'ai plus de place pour créer de nouveaux albums photos sur le blog, aussi celles-ci seront désormais disponibles sur Picasa.


Découvrez dès maintenant les photos de notre séjour au Cap Macré:

 

Photos du Cap Macré

 

Dernière nouvelle : Stéphane revient de chez le médecin, il a la varicelle !!

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 23:20

Nous voilà de retour au Marin après 3 semaines et demi de navigation, plein d'images dans la tête, de souvenirs et de sensations.

 

retourterre1.jpg

 

La croisière se termine un peu en queue de poisson à cause de la météo, une onde tropicale assez active s'est installée sur la zone sud caraïbe et on a eu deux derniers jours dignes d'un automne en Bretagne, la température mise à part.

Le 30 juillet, on a vidé le bateau qui est loué pour le tour des yoles jusqu'au 9 août où on le récupèrera pour le 3ème épisode avec comme nouveaux équipiers Stéphane, Corine, Laurine et Dimitri. Cap au sud, on espère aller jusqu'à Los Testigos au Vénézuéla, en tout cas au moins jusqu'à Grenade.

D'ici là on est confortablement installés dans une belle villa près du Cap Macré. On en profite pour récupérer.

 

Retourterre2.jpg

Aujourd'hui grande première, Céleste nage comme un poisson dans l'eau sans son maillot flottant mais avec des palmes. Elle enchaîne les longueurs, c'est incroyable les progrès depuis 2 mois.

 

 

 

A partir de demain, on commence à visiter La Martinique, il va falloir se réhabituer à marcher !


PS : plus de photos, je suis arrivé à la limite des 20 albums photos... On transfèrera tout ça sur Picasa plus tard...

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 20:00

StVincentStLucie1.jpgCe matin on retrouve Georges qui est venu chercher son cahier sur lequel nous avons écrit un petit mot et les filles fait quelques dessins, Emmanuel lui donne son opinel, je lui donne quelques ameçons. On remplit un grand sac avec des provisions : pâtes, riz, chips, jus de fruits, lait, pains au lait, confiture, de quoi faire le bonheur de toute la famille pour quelques jours.

On ramène Georges à la plage, juste devant sa maison. On se dit au revoir le cœur serré, c’était vraiment une belle rencontre. Je promets de repasser avec les pièces pour réparer son annexe même si je sais que ce sera difficile.

Ensuite on lève l’ancre et on passe avec le bateau très près de la plage pour saluer une dernière fois la petite tribu, toute la famille est là pour nous dire au revoir, Emmanuel souffle dans la corne de brune, c’est émouvant.

Cap sur Sainte-Lucie, direction l’anse des deux pitons.

 

 

Dès qu’on passe le cap je sais plus quoi (on commence à confondre à force…), une belle brise pousse notre fier vaisseau vers l’île majestueuse de Sainte-Lucie. (ça mérite le goncourt ça, non ?)


Tout le monde reprend ses activités de navigation, à savoir sieste avec sa lapinette pour Céleste, lecture pour les uns et Nintendo DS pour les autres.

 

StVincentStLucie4.jpg

Quant à moi je ne baisse pas les bras, je remets mes lignes à l’eau en espérant enfin attraper une belle pièce. Mais bon, à 9Nds, ce n’est vraiment pas évident !


On va tellement vite qu’on est en avance sur notre horaire, on décide donc de pousser un peu plus loin jusqu’à Marigot Bay qu’on ne connaît pas et qui, paraît-il vaut le détour.


StVincentStLucie5.jpgLa mer s’est bien calmé depuis qu’on est sous le vent de Sainte-Lucie et tout le monde reprend une activité « normale ». Lecture dans le trampoline ou dans le cockpit pour les uns, toujours Nintendo DS pour les autres et réglages aux petits oignons pour le capitaine pour qui un 10ème de nœud est un 10ème de nœud… le tout entrecoupé de jeux des 7 familles entre Céleste et Emmanuel ou d’un pique-nique sur le pouce pour tout le monde (Virginie est ressortie du carré un peu verte après l’avoir préparé…)


Soudain branle-bas de combat, la canne à pêche babord défile à toute vitesse. C’est au moins un thon de 30 kg !!  Je fait 6 fois +10 pour loffer un max et ralentir le bateau (les initiés comprendront, pour les autres voir le guide des glénans…), Emmanuel largue le chariot d’écoute de GV en grand (les initiés…), et je me bats avec ma canne à pêche pour remonter le monstre. Ça y est, on le voit, c’est vraiment une belle pièce. Bon vu de plus près, c’est au moins une bonite de 750g, ça vaut quand même le coup de mouliner… jusqu’à ce que la bonite décide d’aller voir ailleurs si les pêcheurs ont une meilleure tête et nous laisse dépités pour la nième fois. Elle s’est décrochée…


StVincentStLucie3.jpgLa fin du parcours est paisible, l’eau est maintenant lisse comme sur le lac léman et nous finissons au moteur cette belle journée de navigation.

Nous mouillons à l’entrée de Marigot bay dans 2,5m d’eau, les criquets s’en donne à cœur joie, le paysage est magnifique. Quel contraste avec Chateaubelair : Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté (ok, c’est pas de moi ça…).

Bon, il est 22H25, je suis fatigué, je vais donc m’arrêter là. Pour plus de détails sur Marigots Bay, faites une recherche sur internet !!

Bises.

 


 

StVincentStLucie2.jpg

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 20:28

Retour des grains

Belle nav hier pour arriver à Bequia, même si on a du mettre le moteur sur la fin car on ne faisait pas le cap. Y’en a marre de faire toujours du près. Dans un sens ou dans l’autre, on est toujours au près ! Il n’y a qu’entre Moustique et Baradal qu’on ait eu du portant, mais avec si peu de vent qu’on a été obligé de mettre aussi le moteur….

A peine l’ancre jetée, une sirène en zodiac nous aborde et nous propose les bijoux qu’elle fabrique elle-même. Elle est espagnole et vit ici depuis 4 ans sur son joli bateau. Elle a du repérer les 5 filles jouant sur le trampoline en arrivant, elle va faire son chiffre d’affaire du mois ! 2 heures plus tard, chacune des filles est parée d’un magnifique collier et d’un bracelet, Virginie a droit à une superbe parure assortie collier + boucles d’oreilles. Ah les filles !!!

Soirée tranquille au mouillage, exellentes tartes au chèvre, Virginie fait un gateau au chocolat pour l’anniversaire de Céleste le lendemain. J’achète du WIFI pour mettre le blog à jour, j’avais beaucoup de retard ! Couché à 3 heures du mat, ça m’a permis de faire coucou à Stéphane sur Facebook au moment ou lui se préparait à partir au boulot…

Le lendemain matin, un énième boys boat nous apostrophe et nous propose des bijoux, on lui répond qu’il n’a pas de chance parce qu’on vient de faire le plein la veille. Il n’a pas l’air content et demande à voir le capitaine. Il me déclare qu’on est mouillé trop près de sa bouée et qu’on doit se déplacer. Je l’envoies balader et lui demande de me montrer un papier comme quoi c’est bien sa bouée. Bref le ton monte, on s’échange quelques amabilités et il finit par partir emmerder un autre bateau. Peut-être que sa femme avait ses ragnagnas et qu’il a du se la mettre sous le bras ?

On part ensuite à terre, au début personne ne veut venir, finalement après avoir suggérer d’y manger une glace, l’annexe est pleine en un clin d’œil. Seule Virginie reste à bord, elle a envie d’être un peu seule. Pendant que le reste de la tribu se régale, je vais faire les formalités, zut j’ai oublié les passeports ! AR retour express au bateau, je prends Virginie en flagrant délit d’épilage de jambes, je récupère les passeports et me voici enfin au bureau des douanes et de l’immigration pour la traditionnelle séance de tamponnages et d’autographes. C’est marrant la première fois, on en rigole encore la deuxième, au bout de la quatrième fois ça devient vraiment gonflant…

Enfin on met les voiles vers Saint Vincent, on a prévu de mouiller à Cumberland qu’on ne connait pas encore. Dès la pointe sud de Bequia passée, on touche un bon vent de 20 Nds environ,  mais toujours au près serré. On marche bien, plus de 8 Nds, la mer est belle, c’est cool. En arrivant sur Saint Vincent le vent faiblit et devient plus instable, puis il adonne et nous permet de glisser tranquillement sous le vent de l’île, c’est paisible.

On approche de Cumberland, on s’aperçoit que c’est minuscule, il est encore tôt, on préfère pousser jusqu’à Chateaubelair Bay où on pourra revoir notre ami Georges.

Georges est fidèle au poste sur sa pirogue, il est content de nous revoir si tôt. On l’invite à manger du gateau marbré et boire un jus d’orange. Comme le gateau marbré s’émiette un peux, il va le manger sur la jupe arrière de peur de salir le bateau ! On lui  propose d’aller ensemble à terre et qu’il nous fasse visiter le village. Et nous voilà tous partis en annexe à la découverte du village de Fitz Hughes. En fait Georges nous emmène chez lui, il veut me montrer son annexe qui est crevée et pour laquelle il a besoin d’un kit de réparation. En fait il y a une déchirure sur 70cm, elle a été recousue à la va vite, ça m’étonnerais que ce soit réparable ! Georges est très déçu devant mon verdict d’expert en annexes PVC…

Il nous présente sa famille, sa maman agée de 37 ans comme les 2 femmes du bord, ses 4 frères et sa sœur. La maman est enceinte de son 7ème enfant… Apparemment c’est une famille très pauvre, la maison est petite et délabrée, une cabane en planches et en tôle tient lieu de cuisine, il n’y a pas de frigo, ils utilisent des pains de glace.

On propose à Georges de lui acheter des fruits, et le voila parti dans les arbres à 10m de hauteur pour cueillir des avocats, des limes et un fruit non identifié qui ressemble à un citron de l’extérieur et à rien d’identifié à l’intérieur. Ici on donne se qu’on veut, ça change des prix exorbitants de Bequia. La maman de Georges est ravie des 20 EC$ qu’on lui donne et se fond en remerciements. Elle nous propose de nous faire goûter le fruit de l’arbre à pain qu’elle est en train de faire cuire sur un feu de feuilles. La maman est très fier de Georges, on crois comprendre que Georges aide beaucoup la famille grâce à ses relations avec les plaisanciers de passage. La maman nous suggère de déplacer le bateau, elle dit que l’endroit où on est mouillé n’est pas sûr et qu’il y a souvent des vols la nuit, il vaut mieux mouiller juste devant le village. Nous voilà donc repartis à bord avec Georges, je lui propose de prendre la barre et c’est fier comme artaban qu’il manœuvre Camille.

Une fois l’ancre posée à 100m de la plage, je ramène Georges avec l’annexe et je repars au bateau ¾ heure plus tard avec le fruit de l’arbre à pain maintenu au chaud exprès pour nous par la maman de Georges. On se demande ce qu’ils vont manger ce soir, j’espère qu’on ne leur retire pas le pain de la bouche !

Enfin il est temps de fêter l’anniversaire de Céleste, elle est très contente de ses cadeaux, le gâteau au chocolat est un régal, je pense qu’elle se souviendra longtemps de ses 5 ans !

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