21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 21:47

Nous quittons le mouillage de Petit Névy (Petit Nevis, NDLR) avec une mer plutôt agitée, Enora ouvre de grands yeux à chaque vague, Maëlle a de nouveau mal au ventre.

Nous arrivons enfin au mouillage à l’île Moustique : l’île des milliardaires ! Nous y passerons 2 nuits.

Nous profitons de la baignade, c’est un véritable aquarium en dessous !

Pendant que Virginie et les filles sont à la plage, nous partons Emmanuel, Ghislain et moi à la découverte de l’île: beaucoup de va-et-vient de petites voitures, un marchand de fruits et légumes auquel nous achetons des mangues et des ananas, un poissonnier ; quelques magasins de souvenirs et un loueur de taxis.

On se laisse tenter par une visite de l’île en drôle de taxi ; on vient récupérer les filles et Virginie sur la plage et nous voilà partis pour une visite : riches villas des milliardaires, aéroport, centre équestre, hôtel de luxe, plages impeccables… C’est un autre monde !

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 17:12

Bonjour à tous,

 

Nous nous sommes fait discrets depuis quelques jours mais le blog va bientôt reprendre. Nous voici plus au sud, au mouillage à Moustique, arriver ici ne fut pas de tout repos ! Par contre on récupère enfin du WIFI, donc on va pouvoir ratrapper un peu le retard du blog, sauf qu'il va manquer un élément essentiel, les photos de Christine...

Grosses bises au Druarts, vous nous manquez !

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 22:00

C’était deux verres dans les airs qui allaient sur Terre derrière une fermière, qui arrosait sa jardinière et son par-terre d’endives et de pomme de terre.  Et les haricots verts tombèrent dans les verres.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 08:24

8H30, on est au large se St Vincent et Bequia est en vue. Mer calme, c’est beau.

Baignade au mouillage de Bequia : PMT, on voit des petits poissons. Enora a cru voir un serpent. Panique à bord !!! Emmanuel et Karine, courageusement, vont en éclaireur. C’est peut-être plutôt un serpent de mer…mais des filles se font piquer alors elles se découragent…

Séchage et on descend à terre. Retour au marché, on achète une quantité de fruit, on goûte. Céleste adore la mangue (comme si on n’en n’avait pas du tout mangé depuis 2 semaines !). Elle adore aussi les oranges qui ressemblent plutôt à des citrons jaunes en plus gros !

Dégustation de glace(sous le grain). Enora et Maëlle choisissent le parfum Schtroumpf (blueberry ? qui est italien selon la vendeuse).

L’après-midi, départ pour aller à Petit Nevy (on ne connaît pas encore)

En route : des dauphins.

En arrivant à Petit Névy (Petit Nevis, NDLR), un arc en ciel nous accueille puis un magnifique grain. Emmanuel et Adélie en profitent pour se laver sur le pont. Oui mais le rinçage s’avère difficile car le grain perd de sa puissance.

Puis PMT mais c’est profond pour bien voir.

Petit Névy est inhabitée. C’était un lieu de pêche aux baleines. Reste un ponton en béton et quelques ruines (en tout cas de loin ça ressemble à des ruines)

Nous sommes les seuls au mouillage, j’aime bien.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 07:49

Après une belle navigation de nuit, aidée du moteur malheureusement, nous retrouvons avec plaisir la baie de Bequia où nous commençons à avoir nos petites habitudes. Bequia est la porte d’entrée des grenadines de Saint-Vincent et nous devons y faire les formalités de douane et d’immigration (clearance). Pour la modique somme de 300 EC$ (100€), un douanier tiré à quatre épingles signe consciencieusement de son écriture en pattes de mouche sortie d’une autre époque les 3 exemplaires carbone du formulaire.

Une fois les formalités de douane éxécutées, il faut passer au guichet voisin de l’immigration où une fonctionnaire non moins stricte tamponne non moins consciencieusement les passeports de chaque membre de l’équipage. Zut, son encreur est à sec, elle part à la recherche de l’encre adéquate et après moulte essais pour être sûre d’avoir exactement la même teinte, elle tamponne enfin le dernier passeport.

Le tout a pris une bonne heure, on n’ose imaginer les mêmes formalités en haute saison, quand les cohortes de charters déferlent à Bequia en route vers les Tobago Cays. On mesure ici tous les bienfaits de la libre circulation en Europe…

Bon Bequia c’est bien joli, mais on commence à en avoir fait le tour. De plus les enfants se plaignent de se faire piquer par des méduses aussi je propose de changer d’air et d’aller voir si l’eau est moins piquante à Petit Nevis où je compte mouiller pour la nuit. Mal nous en prendra !

La route n’est pas longue, 6.5MN au moteur, mais elle nous prendra deux bonnes heures…

En effet on décide de mettre les lignes à l’eau, on va peut-être enfin pêcher quelque chose ? Emmanuel repère un tas d’oiseaux qui pêchent, on se détourne, et là on tombe sur une orgie de dauphins et d’espèces de canards sauvages qui s’en mettent plein la panse, on veut participer au festin ! ça mord !! je remonte ma ligne, tendue comme une lycéenne un matin de bac de philo, ça y est je vois ma proie qui se débat à la surface. Tiens c’est marrant Emmanuel aussi a une touche. On mouline tous les deux à qui mieux mieux pour finalement s’apercevoir qu’on s’est pêché l’un l’autre !

On démêle, on coupe, on remet les bas de ligne en place et c’est reparti. 10mn plus tard, rebelote et même punition. Ce coup là on abandonne, tant pis ce soir ce sera quiche lorraine et tarte aux poireaux… On remonte nos lignes sous l’œil goguenard des dauphins.

Petit Nevis est un ancien repère de baleiniers. Les installations ont été abandonnées quelques années plus tôt et nous laissent un sentiment un peu lugubre vu du bateau. On est seul au mouillage, on laisse filer une bonne longueur de chaîne, la tenue des fond étant incertaine. Ensuite tout le monde à l’eau pour une baignade bien méritée. Déception, il n’y a rien à voir ici, c’est le désert. Tant pis, on se remonte le moral avec un bon apéro et au dodo.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 07:48

Nous arrivons à Bequia. Il y a pas mal de bateau au mouillage. Nous nous baignons autour du bateau mais malheureusement des méduses invisibles viennent nous piquer et gâcher un peu la baignade.

Nous débarquons et visitons le village. Pittoresque ! Beaucoup de couleurs, nous achetons quelques fruits au marché. Ils veulent tous absolument nous vendre quelque chose : mangue, avocats, papayes, pastèques, fruits de la passion, bananes…

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 20:00

Petit déjeuner et voilà on largue les amarres pour une première escale (pas trop loin, toujours en Martinique).

On se baigne autour du bateau au mouillage, génial ! L’eau est chaude et Maëlle trouve que c’est super de ne pas avoir froid lorsqu’on sort de l’eau.

On accroche une planche gonflable à l’arrière de l’annexe et les 5 filles passent à tour de rôle pour se laisser tirer. Un peu d’appréhension au début puis finalement elles s’éclatent et veulent toutes recommencer.

Ghislain décide de faire une navigation de nuit (16 h de navigation) pour rejoindre Bequia (île des Grenadines).

Emmanuel doit faire le 2ème quart, toute la famille est réveillée très tôt à cause du décalage horaire et nous rejoignons Emmanuel sur le pont vers 5h du matin.

Moment formidable ! Le ciel est dégagé et rempli d’étoiles, le vent est chaud !

Karine, Enora, Maëlle et Emmanuel

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 20:00

Coucou !

La famille Jugeau embarque à bord de Camille. Il fait une chaleur d’enfer ; nous faisons la connaissance de la famille Druart qui quitte le bateau et nous laisse leur place à bord. Merci pour votre accueil et bon retour !

Nous prenons possession de notre cabine et faisons notre premier repas à bord.

On est très fatigués par le décalage horaire mais ravis d’être enfin arrivés !

Enora, Maëlle, Emmanuel et Karine

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 21:00

Après un bon petit dèj sous la protection des deux pitons, Lucas se paye un petit run en wake, ça sera le dernier du séjour. Je pense qu’il en gardera un bon souvenir…

Ensuite c’est au tour de Coline. Elle arrive à se mettre debout à plusieurs reprises, il ne manque vraiment pas grand-chose pour surfer comme son grand frère.

on part faire une bonne séance de PMT avec Léo et Lucas, Hervé nous ayant précédé. Ici c’est une réserve et ça se voit à la richesse de la flore et à la diversité de la faune, ce qu’on avait pas observé jusqu’alors. C’est vraiment une plongée sympa, à ras du rivage, les fonds tombant très vite ici.

Panne d’alizés ! C’est la première fois que je vois un temps comme ça dans les canaux entre les îles. Bon déjà ça avait mal commencé en partant de l’Anse des 2 pitons puisque le vent faible soufflait de l’ouest. Plutôt rare dans la région ! Bref on démarre au moteur et on ne l’éteindra qu’à l’arrivée !

Entre-temps, super baignade en pleine mer, par 900m de fond, tirés par le bateau au ralenti. Mais rassurez-vous, Céleste est restée à bord et s’occupe des manœuvres pendant que tout le monde est à l’eau.

Le soir, on mouille devant le petit village de Sainte –Anne, à l’entrée du Cul de sac du Marin. On s’habille, on se pomponne et, à 10 dans l’annexe, c’est parti pour une petite virée à terre, ça faisait longtemps !

Les jambes flageolent un peu, on retrouve les scooters pétaradants, la circulation, le bruit, le retour à la civilisation est un peu déstabilisant.

On trouve un petit restau sympa où nous pouvons nous poser, déguster des Despé bien fraîches (ça faisait lontemps !) , des steaks hachés / frites pour les enfants, et les spécialités locales pour les grands, fricassé de lambis, langouste grillée, carpaccio de dorades etc.

Cette dernière escale est très appréciée et permet de faire la transition avec le retour au port le lendemain.

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 01:44

Putains de grains ! pas fermé l’œil de la nuit. Dès qu’un grain arrive il faut fermer les « écoutilles » comme dit Céleste, et il faut rouvrir dès que possible sous peine de finir cuit à la vapeur tellement il fait chaud dans les cabines.

On ressent là très nettement la différence de climat entre le sud des grenadines où le climat était plus sec et ensoleillé et la côte sous le vent des îles plus au Nord (Bequia, St Vincent, Sainte Lucie) où le relief retient les nuages qui nous déversent leurs trombes d’eau sur la tête.

Quel dommage de ne pas avoir de récupérateur d’eau de pluie, on remplirait les réservoirs en quelques minutes. A la place, on profite des heures de moteurs pour faire tourner le dessal. On en est quand même à 2200l consommées depuis le départ, ça fait environ 20l par jour et par personne.

D’ailleurs je dirais « quel dommage » sur pas mal de points sur ce bateau, mais j’y reviendrai plus tard, en conclusion de la croisière.

Georges est de retour ce matin. Avec son maillot de foot de l’équipe de France, son gilet de sauvetage Plastimo flambant neuf et sa casquette Mastercard. Georges est habillé par les bateaux de passage. On lui a même offert des chaussures pour aller à l’école. Comme les grains se succèdent ce matin, Georges a également mis son ciré jaune. Mais Georges est très gentil et on sent aussi qu’il nous observe avec curiosité et envie.

Geoges ne dit jamais « Pourriez-vous me donner ceci ou cela ». Georges est le média de sa maman. Il dit toujours : « ma maman m’a dit de vous demander si… ».

On s’attend presque à ce qu’il nous demande de l’emmener avec nous. Bref Georges est « LA » rencontre de cette étape, on repassera peut-être le voir en redescendant la semaine prochaine, où en remontant la semaine suivante, on verra.

On demande à Georges où vont tous les bateaux avec 6 à 8 hommes à bord qu’on prenaient la veille pour des pêcheurs. Georges nous répond sans gêne aucune qu’ils vont dans le bush chercher la Marijuana… Sa maman ne veut pas qu’il aille avec eux parce qu’il est trop jeune, c’est pourquoi il fait le tour des bateaux de passage.

Ce matin on part à la pêche avec Léo et Lucas, le coin a l’air poissonneux. Peut-être est-ce dû aux pêcheurs locaux qui préfèrent l’herbe aux poissons ? On attrape rapidement une petite bonite avec le leurre tout neuf que je viens d’installer. A peine la ligne remise à l’eau, le fil se coince entre le tambour et le corps du moulinet et finit par casser. Arg, mon bas de ligne tout neuf !! Léo a ensuite une grosse touche mais il la perd en remontant la ligne. Un peu dépités, on rentre au bateau pour une dernière baignade avant le départ vers Sainte-Lucie.

La navigation dans le canal de Saint-Vincent est assez mouvementée avec une mer très agitée à partir de  « Baleine point » mais ça se calme rapidement et c’est ensuite très tranquille sous le vent de Sainte-Lucie après le passage du « Moule à chique Cape ». J’en profite pour piquer un somme et récupérer de ma nuit mouvementée. Hervé prend le « commandement » du vaisseau…

L’équipage a complètement changé de comportement durant les nav, tout le monde était prostré au départ, surtout si ça bougeait un peu. Maintenant chacun vaque à ses occupations. C’est pour Cannelle que le changement est le plus flagrant. Il est loin le temps où elle pleurait à chaudes larmes, quasi terrorisée. C’était il y a 12 jours…

L’arrivée dans l’anse des deux pitons est particulièrement musclée. Le vent déboule entre les 2 pitons et souffle en rafales à plus de 25 nœuds, on choque les écoutes, le bateau accélère à plus de 10 nœuds. Mais on n’est pas là pour faire les marioles, on est en famille, on décide de tout affaler et de finir tranquillement au moteur, ce qui nous permettra de mieux apprécier le paysage grandiose de ce mouillage.

Le mouillage sur bouée est obligatoire et les boat boys nous attendent pour nous donner l’aide indispensable (c’est vrai qu’on ne sait pas attraper une bouée tout seul…) contre quelques EC$. Il restera à régler les 54 EC$ de redevance aux Marine Ranger quelques minutes plus tard avant de pouvoir enfin se poser.

Ici, l’internet est à haut débit, ce qui me permet de mettre le blog à jour (enfin les pages des jours précédents, j’ai toujours un peu de retard !). Ca sera d’ailleurs notre dernière connexion internet avant l’arrivée Dimanche au Marin où je suis en train d’écrire ces lignes… Mais plus on se rapproche de la civilisation plus les connexions gratuites sont rares. Au Marin on a le choix entre le WIFI payant de la capitainerie (les places au ponton ne doivent pas être suffisamment chères comme ça…) ou le WIFI gratuit du Mango Bay, célèbre bar de la marina, mais à la portée très limitée (en fait limitée aux murs du bar lui-même), pas bêtes…

Finalement  le vent se couche avec le soleil et on passera une nuit paisible au pied de luxueuses « Guest Houses » noyées dans la verdure luxuriante. On est vraiment dans un décors de bout du monde.

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