Une bonne nuit, au mouillage de Sainte Anne.
Au programme : petit déj, baignade et...chasse au trésor. Coline a repéré le masque et tuba perdus d'Adélie, et Léo est descendu le pêcher.
Retour au Marin pour la Clearance de sortie.
Pharmacie pour le shampoing anti-poux + cartes postales. Petit tour au marché : citrons verts, mangues. Un monsieur joue du coquillage, il souffle dedans.
Après-midi : départ du Marin : direction l'île de Sainte-Lucie.
Nuit au mouillage de Sainte-Lucie baptisé "l'île du dromadaire" par Lucas.
Virginie.
Il y a beaucoup de vagues et Cannelle pleure parce qu'elle a peur. Nous goûtons et le vent s'est calmé
J'ai dormi 1 heure, j'ai fait un bon gros dodo ! Je me suis réveillée quand tout le monde sortaient de la Mer.
Adélie.
Enfin nous pouvons prendre la mer. Le bateau n'était pas vraiment prêt et il restait pas mal de choses à rêgler (moteur de l'annexe qui "ratatouille", quelques équipements manquants comme l'égoutoir à vaisselle, un couvercle pour la grosse marmite, un bulgomme pour protéger la table du carré, une cuvette pour laver le linge et le kayak qu'on avait réservé mais qui finalement a été vendu à quelqu'un d'autre sans qu'on en soit informé, finalement on partira sans kayak...).
La météo est idéale pour aller à Sainte-Lucie, distante de 25 Milles nautiques. Vent de Est Nord Est, entre 15 et 25 noeuds. Par contre, on constate très vite que le bateau n'avance pas à sa vitesse normale. C'est dû à la surcharge et aux coques qui sont vraiment très très sales. Une grosse déception pour moi qui pensait trouver un bateau nickel...
Dès la dernière pointe de la Martinique passée, la mer devient bien agitée. Cannelle et Virginie n'en mènent pas large, Cannelle fond en larme, elle a vraiment très peur, voire même paniquée. Virginie, c'est plutôt un problème de mal de mer. Finalement, Cannelle prendra de l'assurance au fur et à mesure de la traversée et Virginie se sentira nettement mieux deux heures plus tard avec une bonne dose de Nautamine.
On profite du temps "enfin disponible" pour monter les cannes à pêche, sans succès malheureusement !
Toute la traversée se fait sous pilote automatique, on rêgle les voiles assez souvent pour s'adapter au vent qui est assez instable. On traversera même deux ou trois grains avec de la pluie diluvienne mais ça passe très vite. La météo est typique de l'été aux Antilles, ciel très couvert et grains qui se succèdent.
Quelques milles avant l'arrivée, on débranche le pilote et je prend la barre. je trouve qu'elle est très dure, mais bon, il y a du vent, pas mal de mer et ça fait 16 mois que je n'ai pas barré le bateau, j'ai peut-être oublié ? Finalement, on s'apercevra à l'arrivée qu'on avait laissé le frein de barre tribord serré...méa culpa !!
J'essaie de démarrer le groupe électrogène, en vain... Il démarre bien mais se coupe aussitôt, ça me rappelle de très mauvais souvenirs de la transat de l'an dernier. On verra ça à Sainte-Lucie...
L'arrivée à Rodney-Bay se passe très bien, tout le monde est content que ça arrête enfn de bouger, on saute tous à l'eau, puis super apéro et un bon repas pour clore une journée très bien remplie.
La nuit aussi sera bien remplie avec 3 grains violents, fermeture des panneaux de pont en catastrophe, épongeage des fonds, surveillance des batteries qui descendent vraiment très vite. Bref je n'ai vraiment pas beaucoup dormi... mais demain sera un autre jour.
Ghislain.