16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 01:38

Hier soir, Georges, 15 ans, nous a rejoint à la rame sur son tronc taillé habillé d’un tee-shirt de foot (le maillot de zidane en équipe de France, NDLR) et d’un gilet de sauvetage.

Il parle anglais donc je ne comprends pas grand-chose. Il a été très curieux par rapport à nous sans nous déranger.

Nuit très humide, très festive (pas trop mon style).

Et le matin Georges est revenu avec son ciré jaune. A chaque grain il mettait sa capuche.

Ghislain lui donne un sachet de pains au lait qu’il laissait tremper dans l’eau.

Départ et nav très remuante puis mouillage à Sainte Lucie à l’anse des deux pitons.

Baignade autour et sous le bateau très appréciée. Le piton est impressionnant de par sa hauteur.

Belles, grandes et apparemment luxueuses maisons dans « la jungle ». l’une a des espèces de baignoires retournées empilées sur le toit, curieux !

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 21:45

Bonne connexion à Bequia, j’en profite pour mettre le blog à jour. On traîne, on a du mal à décoller… Enfin vers 11H00 on part à terre pour faire la Clearance de sortie et un peu d’avitaillement en produits frais.

Je n’ai plus de liste d’équipage photocopiée, il faut que je la refasse à la main, c’est un peu fastidieux….même si la climatisation du bureau des douanes est la bienvenue. Ouf c’est gratuit, on s’attendait à se faire replumer à la sortie ! Tiens c’est marrant, le douanier note 10H30 sur les formulaires, aurait-on un problème d’heure ?  Après vérification, l’ordi du bord avait effectivement une heure d’avance, on comprend mieux pourquoi on avait du mal à décoller le matin, ça fait 10 jours qu’on était décallé d’une heure !!

Retour au bateau, plif plaf plouf, ensuite on mange et départ pour Saint Vincent, 25MN plus au nord.

La navigation est parfaite, la mer est lisse sous le vent des îles, le vent est assez régulier, Camille glisse à 8 nœuds, les enfants profitent du trampoline.

Là, gros changement de décors. On a choisi la « Chateaubelair Bay » pour mouiller, c’est pas dur à trouver, c’est juste au dessus de la « Petit Bordel Bay ».  On sent l’influence française ! C’est ça qui est marrant dans toutes ces îles, disputées entre les Anglais et les Français pendant des siècles. La moitié des noms sont anglais, l’autre moitié français.

Bref, revenons-en à Chateaubelair Bay. Ici, pas de plaisance, juste des villageois et la misère qu’on ressent jusque dans le décors. Tout est sombre ici, la mer est noire, le sable est noir, l’ambiance est un peu lugubre. On est pas très à l’aise au moment de mouiller, on a entendu parler d’insécurité à Saint Vincent et on est le seul bateau de plaisance. Finalement on s’éloigne un peu du village et on mouille devant une superbe cocoteraie.

L’ancre à peine posée au fond, on voit une étrange embarcation se diriger vers nous. Un petit garçon, ou un adolescent, assis sur l’eau, s’approche de nous à petits coups de pagaies. Quand il est suffisamment près, on constate qu’il est assis sur une espèce de pirogue taillée dans un bout de bois (cf photos).

Il nous demande si on a besoin de quelque chose, si on veut lui donner nos poubelles pour qu’il les ramène à terre, etc. Il nous observe tranquillement, il s’exprime très poliment et de manière très posée, ça change des boat boys qui nous agressent dès qu’on arrive dans un mouillage. Finalement il repartira avec un sac poubelle et un billet de 5 EC$, bref raccourci du choc des cultures.

Entre-temps, d’autres voiliers sont venus nous rejoindre au mouillage (l’effet de masse ?). les embarcations des pêcheurs locaux sillonnent la baie dans tous les sens, ils nous saluent gaiement au passage. Finalement on se sent plutôt bien ici !

Juste avant la nuit, on part en annexe pour notre désormais traditionnelle partie de pêche du soir. Mais ça Adélie vous le racontera mieux que moi…

Demain direction Sainte-Lucie et l’anse des deux Pitons. On va essayer de zapper la clearance…

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 21:29

Ma deuxième bonne nuit…ça fait du bien !

Petit dèj tranquille, puis Ghislain doit faire la clearance de sortie à Bequia . Donc je monte à bord de l’annexe avec Celeste qui ne me quitte pas et Cannelle qui ressent le besoin de sortir du bateau. J’ai envie de nous réapprovisionner en fruits, Christine vient aussi.

Au marché, on nous reconnaît, on fait plaisir à d’autres marchands que l’autre jour (chacun son tour). On charge nos sacs à dos de concombres, ananas, mangues, bananes.

Puis visite du Supermarket et aussi du book shop. On achète quelques cartes postales.

Après le repas, on lève l’ancre pour atteindre Saint Vincent. Les filles sont de plus en plus à l’aise en nav’ qui est très tranquille aujourd’hui…

On écrit nos cartes postales pour les poster au Marin ce week-end.

Arrivée à l’île de Saint Vincent. On est le seul cata…est-ce sûr ?

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 21:01

Sur le trampoline c’est super.


Pendant que l’on navigait nous avions pêché un poisson et on s’en est aperçu en arrivant.


Ce soir juste avant de manger Papa, Léo, Lucas et moi nous sommes allés pêcher et Lucas a cassé la canapêhe et papa l’a réparé. Après nous avons pêchés un poisson (il s’était pris l’hameçon sur le côté).

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 20:18

Suite au nombre insuffisant de commentaires postés par les lecteurs du blog, l'équipe éditoriale a décidé à l'unanimité (c'est dur à écrire après 2 ti'punch...) de lancer un préavi de grève prenant effet immédiatement.

 

Que ceux qui veulent voir Virginie prendre sa douche nue sur la jupe arrière se manisfestent...

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 18:21

On quitte PSV pour commencer la remontée vers La Martinique, cap au nord.

 

On contourne Morpion et sa paillotte.

 

On traverse Tobago Cays au moteur à cause du vent. ça remue beaucoup mais personne n'a pris de Nautamine.

 

Je finis ma nuit mais sans vraiment dormir. Céleste rèussit à s'endormir. Sinon Céleste adore s'assoir sur le siège du copilote pour voir de loin et chercher les dauphins...en vain.

 

Adélie s'éclate comme dans un manège à la fête foraine à chaque grosse vague.

 

Sinon aucun poisson en vue, donc je décongèlerai les crevettes ce soir.

 

Longue nav' puis arrivée à Béquia où l'on peut enfin faire le déjeuner à 15H.

 

Puis on dépouille les enfants, on les lave un peu plus en détail car les fesses commencent à se couvrir  de petits boutons rouges irritants.

 

Les enfants jouent de plus en plus. Tarot, bataille, mistigri, petits chevaux...


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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 20:45

Dès 7H30, le cata situé juste derrière nous nous fait signe qu’il souhaite partir. On n’a pas le choix, on doit partir nous aussi pour qu’ils puissent manœuvrer « sainement ». De toutes façons on n’est pas fâchés de quitter Union, escale très utilitaire (plein d’essence pour l’annexe et de liquide pour le porte-monnaie) mais peu agréable au mouillage. Les bateaux sont les uns sur les autres et il y a un traffic incessant de bateaux à moteur, d’annexes, d’avions, etc…

Direction Palm Island où on prendra le petit déjeuner. En une demi-heure de tranquille navigation au moteur, on change complètement de cadre. Palm Island est une île hôtel, réservée à de riches vacanciers (de 500 à 850$ la nuit). Ici tout est léché, l’ambiance est feutrée. Il n’y a pas un brin d’herbe qui dépasse, pas un caillou pour vous écorcher le pied sur la plage de sable blanc. Les bateaux sont juste tolérés, mais on ne doit pas pénétrer à l’intérieur de l’île ni troubler la quiétude des clients de l’hôtel. Qui sont ces pauvres qui circulent sur des voiliers-caravanes, qui n’ont même pas les moyens de mettre 20000 l de gasoil par semaine dans un yacht. On se sent romanichel… Des italiens nous font des petits signes de mains pour nous saluer, on doit les intriguer avec nos 6 enfants… Tiens c’est vrai, pas un seul enfant parmi les clients, ça doit faire trop de bruit les enfants, ça crie, ça piaille, ça pleure pour un oui ou pour un non. Il n’y a ici que des couples plus ou moins jeunes dont une bimbo en string décolorée (la bimbo, pas le string…), et pour servir ce petit monde une armée de barmen, jardiniers, cuisiniers…

Bref on plaisante et on philosophe sur ce monde ou chacun doit rester à sa place, il n’en reste pas moins que ça a quand même un bon goût de paradis ici et on en profite à fond, on en prend plein les mirettes et on nage autant dans la félicité que dans l’eau turquoise du lagon. Les nombreux poissons qui vivent ici l’ont bien compris, l’eau des riches est quand même la meilleure…

L’après-midi, nous relevons l’ancre direction Petit Saint Vincent, terminus de notre voyage vers le sud. PSV est également une île hôtel, même ambiance qu’à Palm island, par contre les fonds sont encore plus riches. Bien sûr ça ne vaut pas les lagon polynésiens mais ça satisfait pleinement nos désirs de rencontres sous-marines. Ici on est vraiment bien.

Pour clore cette belle journée, on part faire une petite partie de pêche avec Léo et Lucas sur l’annexe. Cette fois on emporte une lampe frontale et la VHF portable car Christine n’était pas rassurée la dernière fois qu’on était ainsi partis de nuit. La pêche est moins bonne qu’à canouan mais Léo ramène quand même une petite bonite qu’on mettra au congélateur pour servir d’appât à beaucoup plus gros et une belle orphie qu’on rejette aussitôt à l’eau, elle gardera juste une petite cicatrice à la lèvre…

Le soir mauvaise nouvelle, mon maillot de bain a disparu ! Je soupçonne la Bimbo en string d’avoir profité d’un moment d’inattention de ma part pour me chiper mon précieux vêtement… L’autre mauvaise nouvelle, c’est mon dos qui se couvre de cloques et de plaies purulantes, je suis bien brûlé, on va passer à l’application intensive de biafine, après désinfection bien-sûr…  Et cette connexion internet qui ne marche plus, comment je vais faire pour poster tout ça moi ?

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 20:43

Nous avons vu un oiseau noir aux yeux rouges qui couvait son œuf. Il y avait aussi un cocotier très haut. Hervé, Christine, Léo et Lucas sont arrivés ici (sur la plage après avoir fait de la PMT, NDLR) et repartis au bateau à la nage, les 6 autres en annexe.

Ensuite nous avons mangé un repas apéritif, et après une courte sieste, nous sommes partis pour l’île d’en face : Petit Saint Vincent (PSV). Nous avons pris un bon goûter et nous , nous avons tout de suite sauté à l’eau. Le courant était fort, alors nous avons jeté un barbatage (un pare-battage, NDLR) à l’eau (il était accroché au bateau) de façon a ce que nous ayons pu nous agripper. Durant cette baignade, nous avons repéré trois grandes étoiles de mer enfouies dans le sable.

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 20:42

C’est la première nuit où j’ai l’impression de bien dormir depuis le début de ces vacances. Départ de Union et on va en face à Palm Island (idéal pour une lune de miel). Un vigil de l’hôtel vient poliment me rappeler que c’est une propriété privée et que nous ne devons pas pénétrer à l’intérieur ni utiliser les transats.

Belle baignade.

Nous quittons Palm Island, petite nav vers la dernière île du Sud dépendant de Saint Vincent : Petit saint Vincent (PSV). Ensuite on passe aux Grenadines ( de Grenade, NDLR).

En arrivant on voit Morpion : un minuscule îlot avec sa paillotte plantée au milieu.

PSV est paradisiaque. Baignade au bateau pour les filles.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 19:03

Encore une nuit difficile avec Céleste qui pleure à 1 heure parce qu’elle a perdu sa lapinette, une fois consolée elle se rendort illico mais pour moi c’est une autre paire de manches ! En plus le mouillage est assez agité, on sera plus vigilant pour le prochain à Union. J’arrive enfin à trouver le sommeil vers 5H et je m’accorde une bonne grasse matinée jusqu’à 7H, ce qui est tard ici ! Virginie est déjà réveillée, il faut dire qu’elle a choisi de dormir dehors, sa nuit précédente ayant été très très courte. Apparemment c’était mieux dehors…

Chacun se lève ensuite à son rythme et rejoint la table du petit déjeuner. Christine et les garçons s'offre une dernière plongée avec les tortues, Hervé bouquine, les filles jouent et moi je mets le blog à jour, je profite que le WIFI marche bien ce matin, au milieu de nul part !

 

On met ensuite le moteur vers Union, on ne va quand même pas se fatiguer à hisser les voiles pour 4,5 MN ! En plus on en profite pour faire tourner le dessal.

L’arrivée à Union est un peu mouvementée, le mouillage ne tient pas. On se frite avec un bateau-poubelle allemand qui trouve qu’on est trop près d’eux et qui nous apostrophe en arguant que son bateau en acier est plus costaud que le notre et qu’on va avoir des ennuis.

On relève l’ancre, on avance de 200m jusqu’à s’échouer, moteurs arrière toute, on remouille,mais ça ne tient toujours pas, je constate en plongeant que l’ancre dérape sur le fond coralien. Finalement on va s’ammarer sur une bouée contre 40 EC$, on a envie de dormir tranquille !

 

Il est déjà 16H00 quand la petite tribu peut enfin descendre à terre visiter le village et se dégourdir les jambes. Les sorties à terre sont très appréciées par tout le monde, le bateau a beau être spacieux, on est quand même un peu les uns sur les autres à 10 et ça fait du bien d'avoir un peu plus d'espace de liberté.

 

Moi je reste sur le bateau avec Léo et Lucas, je dois rattraper tout le retard accumulé pour la mise à jour du blog faute de connexion les jours précédents. Ici à Union ça marche super bien, presque "comme à la maison" !

 

Le soir tout le monde accuse un peu le coup de la fatigue, on a même pas envie d'un petit apéro ! Virginie a quand même le courage de faire le pain quotidien et une première tournée de yaourts car le frigo commence à se vider !

Plus tard dans la soirée, un grain fait s’approcher dangereusement  les bateaux les uns des autres, on est à moins de 20m de nos voisins… la tension monte.En plus, un cata arrive en pleine nuit, il nous frôle et part mouiller exactement où on avait dérapé ! On entend son ancre descendre (la chaine fait du boucan quand elle file sur le guindeau...) puis remonter, nouvelle manoeuvre pour aller finalement mouiller un peu plus loin. On va pouvoir décompresser...

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